Petit air japonisant ce matin avec les cerisiers qui fleurissent un peu partout autour de nous. Nous retrouvons le même paysage que les autres jours et avons une énergie énorme pour avaler les kilomètres. Jean Paul est une fois de plus au top pour l’orientation sur les cartes et pour prendre les bonnes directions. Je me laisse guider et aller un peu plus à la rêverie tout en roulant. Nous saisissons le beauté du monde à chaque instant. Ce peut être un souffle léger qui nous caresse le bout du nez, le chant d’un oiseau qui salue notre passage, le bourdonnement d’un insecte qui profite d’un rayon de soleil, les fleurs qui s’épanouissent de jour en jour et toutes ces nuances de vert qui nous enchantent. Nous respirons à pleins poumons, nous sentons les parfums dans l’air, nous entendons des cris d’enfants heureux ... mais passer au-dessus d’une autoroute ou longer une voie ferrée, c’est moins poétique.

Le trajet est long aujourd’hui et n’est pas aussi plat qu’avant. Quelques petites grimpettes nous rappellent à l’ordre. Nous nous en sortons plutôt bien. Ce soir, camping à nouveau. Nous devrions vite nous laisser tomber dans les bras de Morphée.